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footballeh
Description du blog :
Catégorie :
Blog Sports
Date de création :
20.07.2015
Dernière mise à jour :
13.05.2016
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Vikki Robertson, arbitre FIFA et maman
Article de Niamh Anderson publié dans The Scottish Sun, le 8 février 2016
Traduction : Emma Hingant, avec autorisation
Vikki Robertson est la seule arbitre écossaise à être également maman. Alors pour elle, être arbitre FIFA est un jeu d’enfant.
Non seulement l’arbitre de 31 ans doit jongler avec son métier dans une banque et l’éducation de sa fille de six ans, mais elle se rend aussi aux quatre coins du monde pour s’adonner à sa passion : l’arbitrage.
Vikki, grande amoureuse de football, tient à faire passer un message à toutes les femmes : il est possible de poursuivre une carrière dans le sport même avec une famille et un emploi à temps plein.
« Ce peut être très difficile de tout coordonner, conçoit-elle. Travailler à temps plein, aller à l’entraînement, passer à la salle de sport, aider à faire les devoirs, préparer le déjeuner et le cartable du lendemain, penser aux activités extrascolaires comme le ballet et la natation. C’est un peu fou, mais c’est possible avec le soutien de vos proches. Ma mère, mon père et mon mari m’ont énormément soutenue. Ma fille aussi ! »
« Je suis la seule maman arbitre en Écosse. Il y a d’autres mamans qui arbitrent pour la FIFA bien sûr, mais pas d’Écossaises. J’aime les rencontrer pour savoir comment elles font, elles. »
« C’est possible d’être maman et de réussir en tant qu’arbitre. Comme j'y arrive, j’espère que d’autres femmes se rendront compte qu’elles peuvent le faire aussi. »
S’exprimant lors d’une opération promotion de la Fédération écossaise (SFA), Vikki raconte son parcours : « J’ai toujours aimé le sport. J’ai passé ma licence d'entraîneur de football quand j'étais à l'école et j’aimais pratiquer tous les sports. J’ai fait du ballet, du karaté, du kickboxing, de la natation... J’adorais tout. »
« Une fois que j’ai reçu ma licence d’entraîneur, je me suis demandée ce que je pouvais faire ensuite. Un stage d’arbitrage allait se dérouler, donc j’ai consacré mes soirées à ça et voilà où j’en suis maintenant. »
Vikki, de Fife en Écosse, gravit alors les différents échelons du football amateur. Au moment de passer au niveau supérieur, elle décide de faire une pause pour donner naissance à sa fille, Amelie, en 2010. Mais elle n’avait surtout pas fait de croix sur sa carrière d'arbitre et l'année dernière, elle est acceptée sur la liste 2015 des arbitres et arbitres assistants internationaux de la FIFA.
Cette année, elle figure sur la liste des assistants pour la deuxième année de rang. « Tout au long de la saison, des observateurs viennent regarder vos matches et vous donnent des notes. Vous devez passer des examens écrits et des tests de condition physique. Si vous répondez à tous les critères, ils décident de vous nommer ou non. Ce n’est pas facile, il y a de la concurrence, mais elle est saine. »
« Mon rêve serait de participer à la finale d’un tournoi. Une finale de l’EURO ou d’une Coupe du Monde féminine serait le summum. »
En attendant, Vikki ne chôme pas. Elle revient du Monténégro où elle était assistante pour l’éliminatoire de l’EURO féminin entre le Monténégro et l’Espagne.
« Je suis assistante chez les hommes en Écosse, au niveau ‘junior’, et j’arbitre la Premier League féminine. Je suis aussi arbitre assistante internationale. Il y a deux arbitres FIFA et trois assistantes en Écosse. La SFA nous attribue les matches et on y va ensemble. »
« J’ai participé aux 16es et 8es de la Champions League féminine l’année dernière, c’était génial. Ce sont des séjours de trois jours, c’est très intense : vous prenez l’avion, vous jouez le match et vous revenez. On travaille partout dans le monde, c’est un job exceptionnel. »
Vikki espère maintenant que d’autres femmes pourront suivre son exemple. « J’encourage toutes les femmes à pratiquer un sport ou à poursuivre leur carrière sportive. Il y a tellement de possibilités aujourd'hui. Il n'y a aucune raison d'avoir peur ou d'être anxieuse, le sport est très accessible aux femmes. »
Si des cas de sexisme font parfois couler de l’encre dans les journaux, Vikki avoue n’avoir jamais eu de problème. Elle affirme que les arbitres femmes sont traitées de la même manière que les hommes. « J’ai réussi tous les tests qu’ils ont dû passer, donc c’est équitable. Je n’ai jamais été confrontée au sexisme. J’ai toujours été traitée comme l’égal des hommes. Je suis un arbitre comme les autres. » Supermaman quand même.
Article d’origine (en anglais) : bit.ly/1Q6E5nL
Photo : The Scottish Sun